Dans le cadre des programmes de surveillance environnementale, les opérations d’échantillonnage d’eaux impliquent souvent un contact entre l’échantillon et différents matériels ou entre les opérateurs et les matériels. Ces contacts peuvent être sources de contamination et ainsi impacter la fiabilité de la mesure.

Depuis sa création, AQUAREF a identifié l’échantillonnage comme une étape clé de la fiabilité des données. De nombreuses actions destinées à améliorer les opérations d’échantillonnage ont donc été menées dans ce cadre (études d’impact de matériel, essais collaboratifs, mise en place de formations, normalisation, …). Ces différentes actions ont abouti à la rédaction par AQUAREF de guides techniques pour les opérations d’échantillonnage dans le cadre de la DCE.

Un des principaux objectifs des mesures environnementales réside dans leur comparaison à des seuils réglementaires. Celle-ci dépend fortement de la connaissance de l’incertitude associée aux mesures. Or, les deux contributions principales de l’incertitude de mesure sont principalement l’incertitude résultant de l’échantillonnage et celle issue de l’analyse. Autant les incertitudes analytiques tendent à être bien maîtrisées et renseignées, autant les incertitudes liées à l’échantillonnage sont mal connues, et souvent non décrites et non estimées.

En décembre 2017, AQUAREF a organisé une journée technique « Echantillonnage des rejets canalisés » à destination des acteurs de la surveillance. Lors de cette journée, de nombreuses questions ont été posées sur la procédure de nettoyage du matériel d’échantillonnage, définie dans la note technique ministérielle du 12 août 2016, relative à la recherche de micropolluants dans les eaux brutes et dans les eaux usées traitées de station de traitement des eaux usées et à leur réduction.