Qualité des données hydrobiologiques et bancarisation - Eléments de validation des données « macrophytes en cours d’eau »

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Public
Année: 
2014

Dans le contexte de la mise en œuvre de la « Directive Cadre Européenne sur l’Eau » ou DCE (2000/60/E), Irstea a été en charge de la bancarisation des données macrophytes en cours d’eau de 2006 à 2016, dans le cadre de la convention d’appui avec l’ONEMA. Irstea utilise ces données pour mener à bien les programmes de développement des méthodes d’évaluation de la qualité écologique des cours d’eau à partir des macrophytes. Fort du retour d’expérience de la bancarisation de plus de 5600 relevés IBMR collectés dans les réseaux DCE depuis 2005, Irstea a développé un protocole de contrôle des données avant bancarisation, pour plusieurs des informations composant les résultats de la « mesure macrophytes en cours d’eau ».

La présente note, issue d’un travail réalisé dans le cadre des actions « qualité des données bancarisées » du programme Aquaref, se propose d’expliciter la structure et la nature des données macrophytes en cours d’eau puis de dresser la liste des erreurs et non-conformités mises en évidence lors des contrôles préalables à la bancarisation réalisés par Irstea. Un bilan de l’impact potentiel de ces anomalies, notamment sur l’évaluation de la qualité écologique des masses d’eau, est établi. Enfin des éléments de contrôle et de validation automatisés qu’il serait envisageable de mettre en place sont proposés. Des préconisations sont formalisées pour l’intégration de protocoles de contrôle dans les prétraitements des données de surveillance collectées par les organismes gestionnaires.

Le constat est cependant fait que pour la validation de certains types de données faisant appel à des compétences en taxinomie et en écologie, la validation ne peut être, en l’état actuel des connaissances et des moyens techniques à disposition, réalisée de façon automatique ; l’avis d’expert reste incontournable pour la qualification des données.

Il est également souligné que ces phases de contrôle des données ne doivent pas être sous-évaluées, tant dans le délai de mise à disposition des données exploitables qu’elles imposent que dans leur importance pour assurer une qualité suffisante des informations stockées dans les bases de données.

Auteur(s): 
Loriot S., Feret T., Chauvin C.
Nom de l'institut: 
IRSTEA
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