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2018 Suite à la révision de la Directive Cadre sur l’Eau (DCE, 2013/39/CE1), la matrice biote est devenue une matrice incontournable des programmes de surveillance environnementaux, puisque cette révision renforce les exigences d’un suivi de plusieurs substances considérées comme persistantes, bioaccumulables et toxiques dans le biote pour le second cycle DCE 2016-2021.
A l’échelle nationale, la stratégie de surveillance, pour la métropole, de la matrice biote est décrite dans la note technique du 26 décembre 20172.
Le suivi dans la matrice biote s’applique aux substances suivantes :
- 11 substances prioritaires, parmi lesquelles 6 déjà présentes dans la liste des substances prioritaires du premier cycle DCE (2008/105/CE3) et 5 substances introduites par la directive 2013/39/UE1 :
- auxquelles s’ajoutent le DEHP, des chloroalcanes et le pentachlorobenzène, pour lesquelles les normes de qualité environnementale (NQE) indiquées dans la directive se rapportent à l’eau. Néanmoins, les NQE eau ont été rétrocalculées sur la base de valeurs seuils écotoxicologiques établies pour le biote. C’est la raison pour laquelle ces substances sont incluses dans la stratégie nationale de suivi sur biote ;
- enfin, le chlordécone qui est un polluant spécifique de l’état écologique4 pour la Martinique et la Guadeloupe.
Selon les milieux et les paramètres, la surveillance pourra porter sur différentes matrices :
- En milieu continental : plusieurs espèces de poisson, soit le chevaine, le barbeau fluviatile, la brème commune, la perche et le gardon (filet) et des crustacés (Gammare) ;
- En milieu littoral : mollusques bivalves (moules et huitres)
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Auteur(s):
Lalère B., Lardy-Fontan S., Coquery M.
Nom de l'institut:
LNE, IRSTEA