HAP dans le biote - Influence de la prise d’essai sur le résultat d’analyse

Accès: 
Public
Année: 
2017

 

Les HAP (Hydrocarbures Aromatiques Polycycliques) font partie de la liste des substances prioritaires depuis la première version de la DCE et les NQE étaient établies uniquement dans l’eau (0,0002 à 2,4 µg/L). Leur caractère lipophile leur permet d’être facilement transférés dans les différents compartiments de la chaîne alimentaire. C’est pourquoi, suite à la révision de la DCE en 2013, leur surveillance a également été recommandée dans le biote avec une NQE fixée à 5 µg/kg.

Dans la bibliographie, l’analyse des HAP dans le biote est généralement réalisée avec des prises d’essais conséquentes (de 5 à 50 g) afin d’atteindre des niveaux bas de quantification. L’utilisation de prises d’essai importantes n’est pas sans conséquence sur la méthode analytique puisqu’elle peut engendrer des problèmes d’interférences liés à l’extraction de la matrice (matières grasses par exemple) mais aussi des limitations dans les techniques disponibles (limitation dans la taille des cellules pour l’extraction par solvant pressurisé à chaud (PLE) par exemple).

Le LNE a testé l’influence de cette prise d’essai sur les performances de la méthode analytique. Pour cela, il est proposé de tester, pour différents niveaux de prises d’essais, deux méthodes d’extraction classiquement utilisées pour l’analyse des HAP dans le biote : l’extraction par solvant pressurisé à chaud et l’extraction QuEChERS. Les composés ciblés par l’étude sont le benzo(a)pyrène, le fluoranthène et l’indéno(123-cd)pyrène, qui sont représentatifs de l’ensemble de la famille des HAP. Les matrices testées lors de cette étude sont les crevettes grises et les gammares.

 

Auteur(s): 
Cabillic J., Fallot C.
Nom de l'institut: 
LNE
Fichier attachéTaille
HAP dans le biote - Influence de la prise d’essai sur le résultat d’analyse547.7 Ko