Les blancs analytiques : définition et recommandations quant à leur utilisation

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Public
Année: 
2017
La problématique du contrôle des «blancs» analytiques, dont on sait qu’ils peuvent représenter un élément de poids dans la validation et la qualité des données de mesure, notamment dans le contexte de la Directive Cadre sur l’Eau (DCE), est cruciale. Des travaux antérieurs d’évaluation de la qualité des données de mesure, au travers d’essais inter-laboratoires ont bien souvent mis en évidence que ces blancs pouvaient apparaître comme des facteurs limitant dans la qualité et la fiabilité des données de mesures générées, notamment dans le cadre des programmes de surveillance DCE.
Une définition générique a été proposée :
« Le blanc est un contrôle qualité réalisé régulièrement dont l’objectif est d’évaluer une éventuelle contamination de la chaîne de mesure pour un paramètre donné, et qui, le cas échéant peut être intégré dans le calcul du résultat final de ce paramètre.
C’est le résultat d’une analyse réalisée sur un échantillon représentatif ne contenant pas l’analyte d’intérêt, en mettant en oeuvre le processus d’analyse dans sa globalité (mêmes réactifs, mêmes quantités de produit et mêmes équipements de préparation et d’analyse que pour les échantillons).
Un blanc doit être associé à une ou plusieurs séries d’échantillons en fonction de la maîtrise du laboratoire pour le paramètre considéré.»
La mise en oeuvre des procédures de détermination des « blancs » analytiques et de leur prise en compte dans la «correction» des mesures analytiques sont peu décrites ou absentes du corps de texte des normes (méthodes d’analyse). En outre lorsque les procédures internes des laboratoires font mention de la méthodologie à considérer, une grande hétérogénéité des pratiques est observée.
 
En conséquence, il est apparu nécessaire de proposer une harmonisation des pratiques en fournissant des lignes directrices et des recommandations pour l’utilisation de ces blancs. Celles-ci ont permis de proposer deux catégories de blancs : ceux qui sont quantifiés et font l’objet de suivi par une carte de contrôle, et les blancs dits exceptionnels (blanc quantifiée alors qu’il devrait être non quantifié). Selon la valeur du blanc et l’incertitude de l’analyse, différentes solutions ont été proposées.
 
Auteur(s): 
Lalère B., Alasonati E., Le Diouron V., Lardy-Fontan S., Biaudet H., Ghestem JP.
Nom de l'institut: 
LNE, INERIS, BRGM
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