Programme

EIP - Echantillonnage Intégratif Passif

 
Les échantillonneurs intégratifs passifs (EIP) permettent de concentrer les contaminants et offrent de grands avantages par rapport aux prélèvements classiques d’échantillons d’eau. En effet, ces techniques permettent d’obtenir des mesures intégrées sur la durée d'exposition, ainsi qu’une diminution des limites de détection et de quantification. Depuis plus de 10 ans, AQUAREF œuvre à leur reconnaissance dans un contexte règlementaire pour améliorer la surveillance de la qualité chimique des milieux aquatiques.

Prélèvements et échantillonnage

Les opérations de prélèvements ne font pas l’objet de la même attention que celles réalisées par les laboratoires d'analyses.

Les laboratoires d'analyses ont l’obligation de participer régulièrement à des campagnes d’essai d'inter-comparaison ; ils sont agréés par le ministère de l’environnement et audités régulièrement par le comité français d’accréditation (COFRAC).

Substances émergentes

La surveillance des milieux aquatiques porte actuellement en priorité sur les substances chimiques déjà réglementées, mais on ne peut pas faire l’impasse sur toutes les autres substances couramment utilisées. Les substances d’intérêt sont très nombreuses : pharmaceutiques, phytosanitaires, à effet perturbateurs endocriniens, tensio-actifs, nanoparticules, etc.

Les méthodes "rivières"

Pour les cours d'eau, trois éléments sont utilisés pour l'évaluation de l'état écologique : les macroinvertébrés, les macrophytes et le phytobenthos. Dans la pratique, ce dernier élément se focalise sur le peuplement de Diatomées benthiques. A ces trois éléments s'ajoute le phytoplancton, pour les types de cours d'eau correspondant aux grandes et très grandes rivières et aux fleuves.