Cette étude s'inscrit dans un contexte où la garantie de la qualité des mesures océanographiques se fait de plus en plus pressante.
En effet, avec l’arrivée il y a une quinzaine d’année, des stations de surveillance continue des paramètres physico-chimique des eaux marines, et l’engouement scientifique pour ces appareillages de mesure haute-fréquence, le milieu océanographique a connu une augmentation importante du nombre d’appareillage utilisés.
Cette augmentation des parcs instrumentaux s’est couplée avec une évolution technologique des capteurs, amenant une diversité accrue des technologies employées et par la même une nécessité de comparabilité des résultats obtenus.
Enfin, l’acquisition de données haute-fréquence a également nécessité la mise en place de bancarisation des données au sein de base de données et d’engagement sur la qualité métrologique de ces données.
C’est pourquoi l’Ifremer a souhaité s’investir dans la mise en place d’un programme de métrologie pour caractériser au mieux la qualité des données acquises.
Disposant d’un laboratoire de métrologie depuis sa création dans les années 70, l’Ifremer dispose d’un savoir-faire et d’une expérience importante dans le domaine de la métrologie. Le laboratoire de métrologie réalise des étalonnages pour les grandeurs température et pression, ainsi que pour d'autres paramètres physico-chimiques. Plus d'information sur le site : wwz.ifremer.fr
L’étude proposée dans ce document a donc pour but de faire avancer les connaissances dans le domaine de la métrologie des paramètres physico-chimiques de l’eau de mer, de faire profiter aux autres acteurs de la mesure en eau, des moyens d’essais et des connaissances acquises au sein d’Ifremer et d’échanger avec ces acteurs sur les recommandations et pratiques du milieu océanographique.
Enfin, nous rappelons que la finalité du projet proposé au sein d’Aquaref et dont dépend cette étude, est d'établir des recommandations de métrologie (procédures, formations, éventuellement normes) pour les laboratoires réalisant l'étalonnage ou utilisant les instruments de mesures physico-chimiques. Il répond ainsi, au plan national, à la demande des différents réseaux de mesures et aux exigences du COFRAC.