Les difficultés analytiques liées à la mesure de micropolluants dans les eaux naturelles ou urbaines ont conduit au développement de divers systèmes alternatifs d’échantillonnage et d’analyse dans le but de faciliter l’échantillonnage et la détection des micropolluants dans les eaux. L’objectif est de mieux caractériser la contamination chimique d'un écosystème aquatique. Ces échantillonneurs passifs permettent de concentrer les contaminants et offrent de grands avantages par rapport aux prélèvements classiques d’échantillons d’eau. Pour la surveillance de la qualité des milieux aquatiques, l’approche basée sur l’utilisation de tels échantillonneurs intégratifs peut constituer un bon compromis donnant accès à une estimation des concentrations moyennées sur la durée d'exposition.
Cependant, la validité des fractions échantillonnées et des concentrations ambiantes estimées au moyen de ces dispositifs divers et variés reste à déterminer/comparer ; cela nécessite des mises au point en laboratoire et sur le terrain. C’est sur cet aspect que se concentrent actuellement les principaux développements méthodologiques menés dans différents pays, sur le sujet des échantillonneurs intégratifs.
Afin d’évaluer et de progresser sur la comparaison des performances des outils d’échantillonnage passifs, plusieurs programmes d‘intercomparaison ont été organisés récemment. Il s’agit d’un essai d’intercomparaison AQUAREF organisé en 2010 pour l'échantillonnage des HAP, pesticides et métaux1 et au niveau européen, d’un essai interlaboratoires organisé au travers du réseau NORMAN et de l’essai IPSIC (International Passive Sampling Interlaboratory Comparison). Ce rapport présente brièvement les objectifs, le contenu et l’avancement de ces 2 essais internationaux, et décrit la participation d’AQUAREF.
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| Note d'avancement sur les essais interlaboratoires Norman et Ipsic | 2.18 Mo |