Depuis 2015, AQUAREF réalise un inventaire des circuits de comparaisons inter laboratoires (CILs) de type essais d’aptitude (EA) proposés par les organisateurs de comparaisons inter laboratoires (OCIL) pour les substances inscrites dans la règlementation.

Le but de cette étude était d’évaluer la faisabilité de produire un matériau de référence (MR) à matrice biote (gammares) avec des valeurs de référence pour des substances organiques hydrophobes et du mercure à travers l’organisation d’une comparaison interlaboratoires (CIL) avec des laboratoires experts.

 

Une fois cette faisabilité validée, cette démarche pourra être utilisée par les organisateurs d’essais d’aptitude (OCIL) pour évaluer la performance des méthodes mises en oeuvre par les laboratoires agréés et leur validation sur des matrices représentatives des

 

En Europe, et par conséquent en France, la surveillance du milieu marin est encadrée par deux directives : la Directive Cadre Stratégie pour le Milieu Marin (DCSMM) et la Directive Cadre pour l’Eau (DCE).

La DCSMM, adoptée en 2008, établit un cadre d’action pour l’ensemble des mers européennes depuis les eaux côtières jusqu’aux limites des deux cents milles de ZEE (Zone Economique Exclusive), soit environ 370 km.

Dans le Guide européen sur la surveillance chimique des sédiments et du biote selon la Directive Cadre sur l’Eau (dit « Guide CMA » ; CE CMA, 2010) il est décrit les grands principes du suivi des tendances des contaminants dans la matrice sédiments. Or, les concentrations en contaminants dans les sédiments sont très variables en raison de leur hétérogénéité naturelle (granulométrie), ce qui complique l’analyse des tendances temporelles de contamination à l’échelle d’une station.