Etat de l’art – Problématique des substances prioritaires dans les boues d’épuration

Les premiers résultats de l’action nationale de recherche et de réduction des rejets de substances dangereuses dans l’eau [3RSDE] et les études réalisées par les Agences de l’eau sur les rejets aqueux des stations d’épurations urbaines et industrielles montrent que les effluents en sortie de station d’épuration urbaine contiennent moins de polluants en concentration mesurable que les effluents d’entrée de stations d’épurations et sont majoritairement moins toxiques. Les substances présentes en entrée de station d’épuration sont-elles réellement éliminées ? N’ont-elles pas été concentrées dans les boues au cours de l’épuration? De ce fait, les substances dangereuses se retrouvant éventuellement dans les boues n’ont-elles pas la possibilité lors de l’utilisation en épandage de celles-ci de se transférer vers le milieu aquatique?

Ce rapport répond en partie à l’ensemble des questions soulevées ci-dessus et permet de considérer les boues [au sens la DCE] comme une source diffuse potentielle de substances dangereuses pour les milieux aquatiques au travers de pratiques telles que l’épandage agricole.